Au dessus de l’aile


La semaine dernière, de passage à Bordeaux, chez des amis, et j’en ai profité pour m’essayer au pilotage d’avion. Pas un Boeing, évidemment : un petit Robin HR-200, un appareil facile à prendre en main. Et je dois dire que j’ai bien savouré l’aventure que je pense recommencer, un de ces quatre. ‘étais persuadé que piloter un avion soit ardu, mais en fin de compte, ce n’est pas le cas. Preuve en est, j’ai appris ce jour-là qu’on peut piloter un avion bien avant son permis de conduire ! Pourquoi ? D’abord, parce que c’est clairement plus simple que de conduire une voiture. Le tableau de commandes, il y a certes pas mal d’indicateurs et de voyants lumineux, mais en fait, la plupart n’ont aucune utilité (à mon niveau, en tout cas !). Et, parce que en vol, il n’y a ni limitations de vitesse ni priorités à droite ! Voilà pourquoi on peut passer aux commandes sans avoir la majorité. Suite à cette expérience, une question me hante : pourquoi je ne l’ai pas fait avant ça, alors qu’il y a un aérodrome à dix minutes de chez moi. Pourquoi a-t-il fallu que je le fasse alors que j’étais loin de chez moi ? D’autant que ça se passe pratiquement toujours ainsi. Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais c’est toujours quand on est en vacances qu’on réalise de nouvelles expériences. C’est assez stupide, quand on y pense. J’ignore ce qui nous pousse à agir ainsi. Peut-être que lorsqu’on est en voyage, on favorise les activités plutôt que les biens de consommation. J’essaierai de faire un effort en essayant des expériences inédites autour de chez moi. Je vous dirai si ça a porté ses fruits ou si l’on ne peut être aventurier que loin de chez soi ! Je vous mets en lien le site par lequel je suis passé pour mon initiation de pilotage d’avion.En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de ce baptême de l’air en avion.



La politique du Qatar


La crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar couvait depuis longtemps, Riyad ayant toléré les «agissements» de Doha qui, lors du Printemps arabe, a soutenu les terroristes et l’effusion de sang dans les pays voisins, a déclaré à Sputnik le politologue saoudien Usef al Kueilit. L’Arabie saoudite n’a pas réagi pendant longtemps au comportement du Qatar qui a joué un grand rôle lors du Printemps arabe, en soutenant notamment les terroristes, mais cela n’a fait qu’attiser les appétits de Doha, dont les dernières actions ont dépassé toutes les limites, et Riyad a pris des mesures pour contraindre l’émirat à changer de politique, a indiqué à Sputnik Usef al Kueilit. « La fermeture de la frontière saoudo-qatarie se répercutera sur les habitants du Qatar, car c’est seulement à travers elle que les denrées alimentaires, les médicaments et tout le nécessaire arrivent dans l’émirat », a indiqué l’interlocuteur de l’agence. Et d’ajouter que le Qatar menait la même politique que Mouammar Kadhafi, en gaspillant l’argent de son pays dans le soutien au terrorisme avant que la crise de Lockerbie n’ait éclaté et n’ait détruit la Libye. Rappelons qu’en 1998, un jet américain avec 270 passagers à bord a explosé au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie, la responsabilité en avait été attribuée à la Libye. « Si l’Arabie saoudite bloque les livraisons de nourriture et de médicaments, les résidents étrangers, dont le nombre dépasse celui de la population locale, obligeront le gouvernement qatari à réagir. Et je ne pense pas que le Qatar poursuive sa récente politique en Arabie saoudite, en Égypte et en Irak », a conclu l’interlocuteur de Sputnik. Le scandale diplomatique autour du Qatar a éclaté le 5 juin dernier. Quatre pays — Bahreïn, l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis — ont annoncé rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, expulser des diplomates et d’autres personnalités et suspendre des vols à destination de l’émirat gazier. Les quatre pays reprochent à Doha de « déstabiliser la situation en matière de sécurité » et de « soutenir le terrorisme », y compris les groupes terroristes Al-Qaïda et Daech au Yémen. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs autres pays ont emboîté le pas, dont les Maldives, Maurice et la Mauritanie. Le nombre de pays ayant rompu leurs liens diplomatiques avec ce pays du Golfe s’élève désormais à 10.