Les allemands veulent plus de business avec la Russie


Malgré les sanctions décrétées par l’UE contre Moscou, la conférence sur la coopération économique russo-allemande, qui s’est récemment tenue à Berlin, a réuni un nombre record de participants. Bien que les sanctions européennes infligées à la Russie et l’embargo alimentaire russe visant des pays d’Europe aient provoqué une baisse substantielle des échanges commerciaux, les participants à la conférence de Berlin n’ont pas caché leur désir de voir les relations économiques russo-allemandes reprendre leur cours, rapporte la radio Deutsche Welle. De fait, en 2015, les exportations allemandes vers la Russie ont diminué de 25%. Si elles se montaient à 23 milliards d’euros il y a deux ans, elles ont chuté de moitié depuis. Et pourtant, ce facteur n’a pas refroidi l’intérêt des milieux d’affaires allemands pour ce forum organisé par l’Association des chambres de commerce et d’industrie (DIHK) de la République fédérale, en partenariat avec la Chambre germano-russe de commerce et intitulé « Marché, modernisation, entreprise ». La conférence a réuni de hauts responsables des deux pays, dont le ministre russe du Développement économique Alexeï Oulioukaïev et le secrétaire d’Etat au ministère allemand de l’Economie et de l’Energie Matthias Machnig. « Les sanctions ont ceci de mauvais que non seulement elles vous empêchent de faire des choses concrètes, mais qu’elles constituent aussi une source importante d’incertitude », a déclaré Alexeï Oulioukaïev à la Deutsche Welle. « Cependant, si vous attendez aujourd’hui, vous ne ferez pas d’argent demain », a ajouté le ministre. Il a dans le même temps souligné que la chute de l’économie russe avait pris fin, que la situation financière et économique dans le pays s’était stabilisée et que l’agriculture et les constructions mécaniques nationales offraient « d’importantes opportunités d’investissement ». Selon M. Oulioukaïev, la Russie compte actuellement près de 5.000 entreprises allemandes dont le chiffre d’affaires s’élève à 45 milliards d’euros par an. « Nous les considérons comme nos entreprises nationales », a indiqué le ministre avant d’ajouter que le gouvernement russe invitait les industriels étrangers à localiser davantage leur production tout en cherchant à améliorer les conditions d’investissement. Le président du Comité pour les relations économiques avec l’Europe de l’Est, Wolfgang Buchele, a pour sa part espéré que les sanctions antirusses seraient levées le 31 juillet 2016, date d’expiration de la période pour laquelle elles avaient été décrétées. « Nous espérons que les sanctions seront levées l’été prochain au plus tard », a indiqué M.Buchele, précisant que cet avis était partagé par 88% des entrepreneurs allemands en affaires avec la Russie. « La Russie représente un marché important pour les sociétés allemandes. Nous voulons continuer à travailler dans ce pays. Nous y avons beaucoup investi, et nous voulons donc que les choses y marchent bien », a résumé le directeur exécutif de l’Association des chambres de commerce et d’industrie, Martin Wansleben.



La Corée du Nord dans l’espace


La Corée du Nord a effectivement mis en orbite un satellite de télédétection de la Terre, a annoncé le chef du Centre principal de renseignement spatial russe Andreï Kaliouta. Le Centre principal de renseignement spatial a détecté la mise en orbite d’un vaisseau spatial par la Corée du Nord. Il s’agit d’un appareil de télédétection de la Terre. « Lors de ce lancement, nous avons observé deux objets: le troisième étage du lanceur et le vaisseau spatial lui-même », a précisé M.Kaliouta. « D’après l’analyse basée sur l’information collectée, on pourrait en déduire que le vaisseau spatial est un appareil de télédétection de la Terre, ce qui signifie qu’il est en mesure d’effectuer des fonctions de renseignement », selon le chef du Centre principal de renseignement spatial russe. Le 7 février, la Corée du Nord a lancé dans l’espace une fusée avec un satellite artificiel de la Terre. La communauté internationale a par ailleurs qualifié ce lancement de nouvel essai du missile balistique intercontinental.



Une pensine


Dans la tête de Baudelaire, il y a un chat qui se promène, ainsi qu’en son appartement. N’étant pas poète, ce qui se trouve dans mon esprit est un peu plus prosaïque : il s’agit de pensées. Des milliers de pensées qui me traversent, lorsque j’écoute ou suis l’actualité, que ce soit au volant sur la route, ou à côté du hublot en altitude. Pourtant, toutes ces pensées s’entassent, se fanent et disparaissent, faute d’être exprimées. De toutes mes pensées, il ne reste au final que la plus petite partie de l’iceberg.

C’est pour révéler les 90% restantes que j’ai créé ce blog. Voyez ce dernier comme une pensine (il faut avoir des enfants pour connaître ce mot : c’est un récipient dans lequel on dépose ses pensées dans Harry Potter), comme une façon de ne plus m’effilocher sans cesse. J’y parlerai beaucoup d’actualité (un sujet qui ne me laisse jamais indifférent, voire qui ne me laisse pas assez indifférent, selon ma femme), de médias, de politique, d’économie, et de tous ces sujets qui fâchent. Cela dit, il est aussi possible que parfois, entre deux billets d’humeur contre Sarkozy, Hollande, Martinez, Trump, Clinton ou d’autres encore, je vous fasse part de mes découvertes, de mes derniers voyages et coups de coeur. Mais autant être honnête : il y aura tout de même bien plus de grogne que d’envolées lyriques dans ce blog ! 🙂 Et ce n’est pas de ma faute : c’est notre monde qui veut ça !